04/01/2022
Tout au long de l'année, Arteliem vous propose de découvrir le meilleur des oeuvres de notre patrimoine.
Que ce soit pour vos équipes en entreprise, pour une école ou juste pour se faire plaisir, Arteliem est à votre disposition pour monter un projet qui sera juste ce dont vous avez besoin à un moment donné.
En présentiel ou à distance, ici ou ailleurs, tout est possible, il suffit de le demander !
Bonne année !
19/11/2021
Qu'y voit-on ?
- La scène centrale donne son nom à l'ensemble : un agneau, représentant Jésus, sur un autel, est entouré de 14 anges, qui l'adorent et l'encensent.
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- Autour de lui, plusieurs groupes le vénèrent : les apôtres, des saintes martyres, des évêques, des philosophes païens et juifs.
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- La belle restauration récente a permis de retrouver le regard de l'agneau, un regard humain, celui du Christ, plus que celui d'un animal. Le sang du cœur de l'agneau remplit un calice et représente l'Eucharistie. Dans le ciel, une colombe, figurant l'Esprit-Saint, illumine la scène.
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- sur les panneaux latéraux : les juges intègres (un panneau volé a été remplacé par une copie), des chevaliers, des ermites et pélerins.
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- en haut, la Vierge Marie et St Jean-Baptiste encadrent Dieu le Père. Puis des anges musiciens. A l'extérieur, Adam et Eve, nus. Jugés peu pudiques au XIXe, ils ont été remplacés par des personnages habillés, mais les panneaux d'origine ont retrouvé leur place.
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- fermé, le retable présente une Annonciation et les commanditaires.
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La peinture est d'une telle précision que 75 espèces végétales sont représentées, dont 48 identifiées. Des variétés exotiques témoignent des voyages de van Eyck. La broche bleue d'un ange reflète une fenêtre.
Ce retable de 1432, de la cathédrale Saint-Bavon de Gand, a été commencé par Hubert van Eyck. A sa mort, son frère Jan prendra la suite.
13/10/2021
07/09/2021
Ce corps de marbre blanc, sans bras ni tête, fascine, car ses ailes et la dentelle de pierre de sa tunique sont d’une légèreté étonnante. Le corps de la déesse se laisse deviner sous le vêtement d’une finesse telle qu’elle en est presque transparente. Cette robe, le chiton, descend jusqu’aux pieds. Elle est retenue par deux ceintures, la première, que l’on devine mais ne voit pas, sur les hanches, et une seconde, sous la poitrine. Un manteau, d’un tissu plus épais, cache en partie la robe. L’envergure des ailes impressionne le spectateur qui se demande comment elles tiennent, sous leur propre poids de marbre. Les détails montrent une multitude de plumes (voir détails).
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Le vent semble plaquer les plis sur les jambes, et faire virevolter librement les drapés. Derrière la jambe gauche, un pan de tissu s’envole… Quelle prouesse !
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La plus grande statue du Louvre, du haut de l'escalier qu'elle domine, accueille les visiteurs, de la même manière qu’elle surplombait, il y a des siècles, les visiteurs du sanctuaire des Grands Dieux de l'île de Samothrace.
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Restaurée il y a quelques années, 200 blocs de marbre ont dû être nettoyés, remontés. Les vides, correspondant aux pièces disparues, ont été comblés par du plâtre.
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Cette sculpture sur marbre date de 220-185 avant Jésus-Christ. La statue mesure 2,75 m. Avec le socle et la base, l'ensemble a une hauteur de 5,57m.
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Et bonne reprise à tous ceux pour qui la fin de la pause estivale a sonné !
27/07/2021
Derrière les hautes herbes, on aperçoit un bateau. Tous les personnages de ce tableau ont été identifiés, amis et proches de Renoir. Chacun y a son caractère.
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C'est l'insouciance des guinguettes. Si certains hommes portent costumes et haut-de-forme ou chapeau melon, la tenue est nettement plus décontractée pour d’autres, chapeaux de paille et maillot de corps. Le sentiment de liberté est très présent, rien n’est guindé dans les attitudes, un homme est assis à califourchon sur sa chaise, un autre s’appuie sur la rambarde. Les femmes ont soigné leur tenue : toutes portent des tenues choisies, des cols de dentelles et des chapeaux fleuris. Dans certains regards il y a un peu de coquetterie, de désir de plaire, avec simplicité. Les couleurs sont vives, la palette variée, et le peintre joue avec la lumière, sur la nappe, les visages et les vêtements. A la fin du repas, reste sur la table une belle nature morte, fruits, verres et bouteilles
De ce tableau se dégagent l’insouciance d’une journée au grand air et la joie d’être ensemble, un bel hymne à l'amitié. Se retrouver pour partager un bon repas, discuter, passer un bon moment ensemble, tous ces aspects simples de l’existence font partie du plaisir toujours renouvelé d’être ensemble. Après les mois difficiles que nous venons de vivre, nous en savons le prix.
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Cette huile sur toile de 1881 est conservée à Washington, dans la collection Phillips.